L’annonce récente par le gouvernement du Nouveau-Brunswick de mettre à pied plus de trois mille travailleurs des sections locales 1253 et 2745 du SCFP n’est qu’une tactique d’intimidation visant à saper la solidarité de ceux qui font du piquetage. Cette décision du gouvernement conservateur met en évidence une tendance inquiétante de comportement antisyndical.

Le manque de compassion qui a motivé cette annonce est encore aggravée par l’incertitude qu’elle apporte. Le ministre de l’Éducation, Dominic Cardy, a déclaré hier qu’il regrettait « de devoir franchir cette étape, en partie à cause du travail essentiel que les membres du SCFP ont fait pour nous tout au long de la pandémie ». Le ministre ne comprend pas que cette
décision signale que nous entrons dans une période d’incertitude, celui créé par le gouvernement actuel.

Des milliers de grévistes du SCFP NB ont accepté des revenus réduits afin de faire grève contre le traitement injuste du gouvernement Higgs. Les travailleurs ne se sentiraient pas obligés de le faire s’ils n’avaient pas besoin d’un nouveau contrat, dont beaucoup attendent un contrat depuis plus de cinq ans. Mackenzie Thomason, le chef du NPD du NB. a répondu à cette nouvelle en déclarant : « Ce que le gouvernement comprend mal à propos de sa situation, c’est que le Nouveau-Brunswick connaît une pénurie de salaires, pas une pénurie de main-d’œuvre. Le premier ministre doit signer immédiatement la dernière offre du SCFP pour garantir que les travailleurs publics peuvent continuer à faire le travail essentiel dont tous les Néo-Brunswickois ont besoin. »

Nous continuons d’inviter nos membres et sympathisants à se joindre aux résidents de la province pour soutenir la solidarité avec les grévistes du SCFP NB. Leur combat pour de meilleures conditions et le respect a été et continue d’être une inspiration pour nous tous.

Solidarité.