Jennifer McKenzie
Cheffe
NPDNB

Aujourd’hui, à l’occasion de la fête du Travail, je souhaite me joindre à tous les Néo-brunswickois et à toutes les Néo-brunswickoises afin de rendre hommage aux travailleurs et aux travailleuses. Nous devons reconnaître avec gratitude leur travail acharné et les sacrifices qu’ils font à chaque jour pour nous tous. Je tiens également à souligner le leadership du mouvement syndical dans notre province et partout au Canada pour améliorer les conditions de vie des travailleurs et des travailleuses. Dans le passé et encore aujourd’hui, les femmes et les hommes qui travaillent se sont battus, à travers leurs Syndicat, pour des salaires décents, pour de meilleurs conditions de travail, pour des milieux de travail sécuritaires et pour des programmes sociaux universels tels que le Régime de pension du Canada et l’assurance santé. La fête du Travail est une occasion pour réfléchir à ces gains et pour renouveler notre appui envers les travailleurs et les travailleuses et leur lutte pour de meilleurs conditions de travail.

Il nous reste tant à accomplir. Le Nouveau-Brunswick compte beaucoup trop de travailleurs et de travailleuses qui occupent des emplois précaires et qui doivent cumuler deux ou même trois emplois afin de joindre les deux bouts. Il existe encore trop de gens qui gagnent moins qu’un revenu de subsistance et trop de femme qui gagne toujours moins que leurs collègues masculins pour un travail de valeur égale, particulièrement dans le secteur privé.

Aujourd’hui, j’accepte le défi de lutter pour des meilleures lois en matière de relation de travail afin de protéger toutes les travailleuses et tous les travailleurs du Nouveau-Brunswick. Nos législations entourant la négociation collective et les normes d’emploi sont sérieusement dépassés. Notre législation sur l’indemnisation des travailleurs ne fonctionne plus pour plusieurs qui se sont blessés au travail; cette législation doit retourner au fondement de sa raison d’être, c’est-à-dire d’indemniser équitablement tous les travailleurs – sans égard à la faute – pour toute perte de salaire causée par une blessure au travail ou une maladie professionnelle

Enfin, il est particulièrement préoccupant que le gouvernement Gallant refuse d’aborder la question de la violence au travail. À titre d’exemple, les infirmières immatriculées, les infirmières auxiliaires et plusieurs autres qui travaillent dans nos hôpitaux et nos foyers de soins doivent endurer la violence au travail à chaque jour. Les Syndicats de cette province ont demandés que la violence au travail soit spécifiquement couverte sous la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail pour que les Employeurs soient obliger de mettre sur pieds des mesures concrètes afin de réduire le risque de violence. Cette protection légale existe dans toutes les autres provinces du Canada et il est temps qu’elle soit adoptée au Nouveau-Brunswick!

Aujourd’hui et à chaque jour de l’année, travaillons tous ensemble en solidarité avec les travailleurs, les travailleuses et le mouvement syndical afin de poursuivre la lutte pour les droits des travailleurs.